|
Départ sur les chapeaux de roue sous une pluie dantesque en sortant du boulot. Partons en avance et faisons bien puisqu’un mouvement de grève se poursuit chez les cheminots, ce qui nous oblige à monter vers le Nord en changeant trois fois de train pour enfin revenir sur Vitrolles-Marignane, l’aéroport où nous arrivons en retard. Bernard n’est pas prévenu : ce dernier, las par instant du monde moderne, se refuse à posséder un téléphone portable. Il est presque 22h et nous ne le trouvons pas !
Faisons passer un appel au haut-parleur dans l’aérogare pour enfin le retrouver, débonnaire, et même jovial, un quart d’heure plus tard, devant le comptoir d’embarquement. Monsieur était parti prendre un verre au premier étage ! |
Arrivons à Londres-Gatwick près de deux heures plus tard, soit à 2 h du matin. Navette pour l’autre terminal puis attente jusqu’à 6h où nous réembarquons pour Dublin. Vol d’une heure, sans boisson ni nourriture quelconque sinon payante. Début de la galère quand nos bagages n’apparaissent pas sur le tourniquet. Comme au cinéma, immigrants sans bagages et la perspective d’un séjour en dents de scie. Réclamation, café aéroport, gros blues, beaucoup de difficulté à trouver le loueur de voitures « Enterprise », caution de 1200 € quand même…Prenons le chemin du centre ville et de l’auberge de jeunesse située idéalement, curieux adverbe dans ces circonstances, sur un quai du centre. Sommes désemparés d’être sans nouvelles de l’aéroport et pessimistes ; ne renonçons pas et partons dans plusieurs centres commerciaux acheter vêtements, chargeurs d’APN, prises convertibles, dentifrice, brosse à dents, etc. |
Prenons notre première Guinness au pub (merci Bernard !). Nous baladons dans Dublin sous un ciel d’été et revenons tristes et crevés à l’auberge prendre possession de la chambre, quasi SDF.
|