A l’orée du désert de sel, de sable et de rocaille, l’oasis de San Pedro de Atacama, bourgade de deux mille âmes perdue au nord du Chili. Ici, le ciel le plus pur du monde à en croire les indiens atacaméniens (Qechuas) et les astrophysiciens en culottes longues (un projet international vise à construire dans le coin un complexe d’observation spatiale d’un calibre inégalé). Il n’a pas plu en certains endroits depuis plus de 😯 ans.
L’église San Francisco, édifiée au cours du XVIIe, est le point focal du villageNotre hostal surgi de la terre est bâti selon la méthode ancestrale : l’adobe. Notre quotidien qui consiste à remettre à neuf le vestiaire et à s’aprovisionner en grande quantité d’eau potable
Après une journée harassante à 26OO m d’altitude, ce feu de bois nous réconforte dans l’hostal-centre culturel La Rose d’Atacama tenu par un couple franco-argentin. Nous apprenons que l’un des animateurs n’est autre que le fils de l’ancien ministre de l’intérieur chilien de Salvador Allende et président de l’union des écrivains. Enfant, il a fui la dictature Pinochet pour trouver refuge en France. Trente ans plus tard, il revient dans son pays et se passionne à faire découvrir celui-ci aux intrépides des quatre coins du monde.
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