Le Salar de la peur VOIR GALERIE (photos supplémentaires) Les trente individus qui composent le groupe sont des jeunes en majorité. Nous sommes les deux seuls d’un âge certain. La bonne fortune nous fait partager cette expérience humaine hors du commun avec un couple de jeunes irlandais, Neal & Laura, qui se révèleront des compagnons très sympathiques. Le minuscule poste frontière bolivien, le portrait du président Evo Morales et les premières terres des confins Aventure ? Baroud ? Ah, oui ! Gagner les hautes terres des plateaux andins ne relève pas de l’improvisation : nous partons pour trois jours, telle une expédition scientifique, à plusieurs Jeeps chargées d’eau, d’essence et de provisions diverses, lesquelles forment un convoi par près de 0° diurne (et – 10° la nuit) autour des 5500 m d’altitude en moyenne. Si vous observez attentivement la photo, les humains au bord du lac donnent une idée de l’échelle Nos premières lagunas (lacs) de mille couleurs (les vraies) ! Nos amis irlandais, Neal & Laura, et nos visages déjà bien burinés La route découvre des puits de geysers dont les émanations sulfuriques sont hautement dangereuse. Conseil sans rire de Sammy : ne pas se pencher ! Plusieurs touristes ont déja laissé leur vie en ces lieux ! A 5000 m d’altitude, une source d’eau chaude bienvenue. Certains membres de l’expédition tombent les polaires et s’en donnent à coeur joie. Pendant ce temps-là, Siméon, notre chauffeur andin, garde, lui, sa combinaison spatiale Neal & Laura apprennent comme nous à surmonter le froid extrême dans notre refuge du premier soir(-10° C) Parmi les joyaux de l’Altiplano andin, la Laguna Colorada. La couleur lie-de-vin s’explique par l’abaondance de bactéries. Les couleurs du lac changent en fonction du froid, du vent et du cadran solaire Paradoxe pour paradoxe : alors que leurs cousins se réchauffent en Camargue, des centaines de flamants roses s’ingénient à occuper cet espace austral particulièrement inhospitalier. Ceux-ci auraient-ils raté l’avion ?