Choses vues, choses vécues

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Pour avoir trop lu Tintin et le Temple du soleil, nous nous sommes retrouvés à préparer un nouveau périple d’Argentine au Pérou en passant par le Chili, l’altiplano andin et la Bolivie à la découverte en priorité de paysages fascinants tels le désert d’Atacama, le Sud-Lipez et la Cordillère des Andes . Mais sans rien exclure des possibles rencontres avec les autochtones. Revenant sur nos pas, les conditions de voyage sont toujours celles du baroud . Toutefois, nous sommes conscients que nous ne referons plus un tel voyage dans ces conditions limites vu nos âges respectifs à ces altitudes-là. Ainsi, nous quittons un rhume carabiné pour entrer dans le suivant, sans parler de la fatigue physique qu’il nous faut surmonter pour aller de l’avant comme ce fut le cas sur le Salar d’Uyuni. Des jeunes dans la vingtaine ne faisaient pas mieux que nous qui tombaient d’ailleurs malades avant nous !

Les sacs-à-dos (sans roulettes) pèsent 7-9 kg au départ. Leur contenu est réduit  à l’essentiel. Nous avons privilégié des vêtements confortables et chauds sachant que nous allions être une grande partie du temps alentour de 4000 m d’altitude, en plein hiver austral. Médicaments : paracétamol (soroche ou mal  des montagnes), antibiotiques de base et…feuilles de coca que l’on mâchonne rapidement pour en faire une boulette à insérer entre la mâchoire et la joue pour en laisser peu à peu s’extraire les sucs.

Pour rédiger ce blog, nous utilisons un ordinateur portable 10’’, plus confortable qu’un mobile 3G. La liaison Internet se fait uniquement par le biais du WIFI, aléatoire selon les lieux (ne jamais oublier que c’est en Europe, et notamment en France, pas aux USA à rebours de l’idée reçue, que les débits sont les plus élevés et fiables au monde). Anecdote : nous n’avons pas encore pu voir notre blog sur un écran normal (20-24 pouces). Bonjour la mise en page à revoir, sûrement !

Le principe est très simple : aucune réservation d’hébergement et de moyens de transport à l’avance sauf les 3 premiers jours à Buenos Aires dans une auberge dite de jeunesse. En effet, nous partons 5-6 semaines, ce qui est relativement court pour de telles distances et il est impossible de prévoir avec précision le lieu et la durée des étapes : grèves de bus diverses, retards d’avions, pannes électriques, coupures d’eau, etc.  (nous avons eu droit à tout cela).

Contrairement à ce que nous pensions, nous avons très vite découvert qu’il est quasi obligatoire, de nos jours, faute de place, d’effectuer toutes les réservations via l’Internet – y compris pour les petits hôtels au confort sommaire mais convivial appelés ici hostales ou casas de huespedes. La globalisation planétaire est bien en marche. Par exemple, des villes comme Sucre ou La Paz en Bolivie, mais également des bourgades du désert comme San Pedro de Acatama au Chili affichent une modernité presque insolente. Tout va très vite, les économies locales sont, de manière générale, plus dynamiques que les nôtres, et tant mieux pour les peuples qui voient leurs libertés civiques s’élargir même si la pauvreté reste très présente, nous le voyons bien dans les échanges quotidiens…

A suivre…

 

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