D’Amantani à Taquilé VOIR GALERIE (photos supplémentaires) Nounours, rescapé du toit et nouvellement habillé d’or ! (cordelettes indiennes partiellement détachées du sac de voyage de Marie pour l’occasion) Gary (3 semaines) itou Toute la famille au complet avec le plus jeune des 8 frères et soeurs d’OscarLe petit déjeuner (délicieux simili pancakes !) nous offre l’occasion de prolonger la conversation de la veille Fleurs de mounia (aident à respirer).Le lendemain, Elena complète le traitement de Marie avec des infusions de mounia et d’ l’eucalyptus puis Oscar nous raccompagne jusqu’au port où nous retrouvons les autres membres du groupe, hébergés dans telle ou telle famille; échangeons nos adresses, adieux Les fameux fils électriques ! Nos amis chinois, harassés ! Adieux aux famillesSur le bateau, en présence de Richar, notre guide, c’est à voix haute que certains d’entre nous (familles de franco-belges, de chinois, de suisses allemands ou d’israéliens) parmi les plus âgés d’ailleurs, s’interrogent sur l’ambiguité d’un tel dispositif touristique et demandent au guide quel est le pourcentage financier réellement reversé aux familles. La réponse est que : sur 25 € (environ 90 soles peruanos), les familles touchent en moyenne et toujours, rappelons_le, sur le principe de la rotation, 5 €. Le reste est partagé entre le bateau, son capitaine, le guide, l’agence et autres intermédiaires. Richar souligne à nouveau l’absence totale d’aide apportée aux îliens qui du gouvernement local, départemental et national. A terme, et le terme est probablement proche, les îles seront désertées par les paysans et le risque d’y voir se développer des complexes touristico-hôteliers est très grand A peine avons-nous fini cette discussion que nous arrivons à Taquilé, île de même dimension géographique qu’Amantani mais complètement différente : beaucoup plus riche à tous égards, héritière d’une présence espagnole jusqu’au XVIIIe siècle et en forte fréquentation touristique depuis la fin de la seconde guerre mondiale.Francis fera la traversée de l’île (3 h) au milieu des pins maritimes et des eucalyptus (magnifiques paysages qui ont des airs grecs ou crétois prononcés) tandis que Marie restera se soigner dans la cale du bateau Francis de retour