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À l’est du Cachemire historique, la haute vallée de l’Indus s’insinue entre deux colosses : l’Himalaya au sud, le Karakorum au nord. C’est là, à une altitude moyenne de 5 300 m, dans des paysages grandioses de montagnes désertiques, que se niche le Ladakh.

 

 

L’essentiel de la population de cet ancien royaume bouddhique, surnommé « Le Petit Tibet », vit sur les berges du fleuve et de ses maigres affluents – dont les eaux, aux fantastiques reflets turquoise laiteux, permettent d’irriguer des patchworks de petits champs de blé et d’orge, des vergers de pommiers et d’abricotiers. Les saules et les peupliers y dessinent des oasis en rubans, contrastant avec la pierraille omniprésente.

 

 

Le Ladakh se divise de fait en 2 entités : à l’ouest, le district de Kargil, majoritairement chi’ite (à 65 %), d’où monte l’influence de l’islam ; à l’est, le district de Leh, la capitale, bouddhique dans une proportion égale.

 

 

La population se complète d’une forte présence de l’armée indienne. Pour tenir cette région frontalière stratégique, pas moins de 150 000 soldats se répartissent en des dizaines de campements militaires.

 

 

Étape sur la route de la Soie, le Ladakh est un authentique carrefour de civilisations.

 

Et si des Tibétains y ont trouvé refuge en nombre depuis l’annexion de leur patrie par la Chine en 1951, on rencontre aussi, au fin fond de vallées secrètes, d’authentiques descendants d’Alexandre le Grand…

 

 

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